Inscrit au Conseil de l’ordre des chirurgiens-dentistes en France et à l’Office cantonal de la santé publique en qualité de chirurgien oral, praticien chez Citysmile, le docteur Enguerrand Taillandier est un homme de vocation, mais aussi de conviction. Nous l’interrogeons sur sa vision de l’acte opératoire et sur les conditions que ce dernier présuppose.

Citysmile. Par quel canal vos patients vous parviennent-ils ?
Dr Taillandier. Une partie d’entre eux me consulte directement dans la perspective d’une intervention, notamment l’extraction de dents de sagesse ou l’implantation de dents manquantes. Je reçois également un certain nombre de patients sur la prescription de confrères.

Quelle part le patient possède-t-il dans la décision d’opérer ?
Je confie mon diagnostic tant au patient qu’à son médecin traitant, lorsqu’il s’agit d’une prescription. Mais, c’est avant tout au patient de se prononcer, raison pour laquelle je prends le temps utile pour lui expliquer en toute transparence les tenants et aboutissants du projet chirurgical.

Comment garantissez-vous au patient un diagnostic objectif ?
Lorsqu’un patient souhaite une intervention nécessitant une chirurgie, je procède à l’établissement d’un diagnostic poussé, que je partage avec mes collègues ou mon confrère prescripteur. Mon rôle est non seulement de définir la pertinence de l’intervention, mais également d’en mesurer le bénéfice, d’échanger avec le patient pour lui offrir une vision claire. Tout ce que nous faisons doit préserver la santé, au-delà de toute autre considération.

Intervenir chirurgicalement n’est jamais anodin. Quelles craintes cela éveille-t-il la plupart du temps ?
La dentisterie est associée à la douleur et à la notion d’inconfort. Aussi, il est primordial de créer une relation de confiance et de mettre l’acte en perspective avec le bénéfice attendu. Pour ma part, je considère qu’une opération est avant tout une collaboration entre le praticien et son patient ,  raison pour laquelle il est important que ce dernier y participe, par la compréhension et le consentement.
Le prix est également un facteur déterminant. Il doit être clairement exposé pour faciliter la prise de décision.

Quelles sont vos interventions les plus courantes ?
Le chirurgien oral traite principalement des extractions, notamment les dents de sagesse, mais aussi des implants. Je travaille régulièrement en préimplantation sur les tissus durs (l’os), ou mous (la gencive) en vue d’une opération.

Et les enfants ?
Paradoxalement, les enfants ne sont pas les patients les plus craintifs. Passé la peur de l’aiguille, il est souvent plus simple de les opérer car leur confiance est entière.

Comment estimez-vous le prix de vos interventions chirurgicales  ?
Nous établissons nos devis sur la base du DENTOTAR, le barème de facturation d’honoraires pour les patients privés. Ce tarif apporte une grande transparence et répond aux besoins d’une médecine dentaire moderne.

Vous arrive-t-il de ne pas intervenir ?
Cela arrive. Lorsque la chirurgie présente un risque ou ne réunit pas suffisamment de garanties de résultat, mon devoir est de déconseiller ou refuser l’intervention. La médecine repose sur un ratio bénéfice/risque et un objectif de santé qui ne peuvent être remis en question. Soigner, apaiser, sécuriser et préserver est notre raison d’être.

Dr Enguerrand Taillandier Citysmile